lundi 11 novembre 2013

Tout à l'heure tu as aperçu une cigogne dans un champ à moitié inondé, une cigogne solitaire ! Mais sa blancheur était telle que tu as été surpris ! Dans cette journée de brouillard et de grisaille surgissait soudain un oiseau fragile, innocent, qui marchait avec délicatesse, une présence blanche, sans mots, environné de silence ! Tu aurais voulu rester à côté d'elle, marcher toi aussi à son rythme, suivre ses méandres entre les flaques d'eau et les touffes d'herbe, devenir silence comme elle et t'enfoncer dans le brouillard, comme on pénètre dans un parc mystérieux où chaque arbre, chaque buisson veillent éternellement sur la paix du lieu !


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