dimanche 20 décembre 2015

Il y a des portes
qu'on ne voit pas,
des portes qui s'ouvrent
brusquement
comme une trouée
dans un ciel gris.

L'ombre est là
entourée d'arbres noirs
et de cheminées sans feu

Mais l'on pressent
que ce n'est pas là
que le regard
peut se tourner.

La porte bat
à cause du vent
et ne peut se refermer,
usée par les années.

Même les yeux fermés,
le passage est là.
Il n'y a qu'un endroit
où demeurer. 






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