samedi 5 décembre 2015


Baobab, hêtre ou charme,
ta peau rugueuse
ressemble à celle
de l'éléphant,
et ton dédale
de branches
aux bras d'une pieuvre
géante qui enserre le ciel.

Sous ton écorce
ce qui palpite
dans les cernes de ton bois
jamais n'apparaîtra.
J'approche l'oreille
de ton tronc
et n'entends que ta ramure
qui craque dans le vent.

Quelque chose
m'échappe même si
je te prends par la taille.
Mais contre toi,
j'apprends à déployer
l'espace qui est le mien.


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