lundi 2 septembre 2013

Chaque fois que tu ouvres la porte-fenêtre, un rouge-queue s'enfuit à tire-d'aile du patio. Pourtant, entre les poutres, il n'y a pas de nid, aucune trace de brindilles, rien, même pas une crotte ! A-t-il une cachette secrète ? Mais si elle était si secrète pourquoi s'envolerait-il au moindre bruit ?
Les oiseaux craignent les chats, mais aussi les hommes !  Peut-être sentent-ils leur odeur ? Peut-être voient-ils leur âme ? tu as encore en mémoire cette conversation avec quelqu'un sur la guerre en Syrie, ce désir si fort ancré en l'homme d'avoir raison ! Pourquoi ? Surtout sur un tel sujet, lorsqu'on est à l'abri et que rien ne nous menace ! Lui s'est dit riche de son orgueil, toi de ta pauvreté...même prétention !... Ah cette légèreté du rouge-queue ! cette fugacité ! Comme tu te sens lourd, empêtré ! Lui se disait connaisseur de l'orient, toi connaisseur de son âme...même prétention ! Tu as oublié de lui dire : "Regardons ensemble ce monde avant qu'il ne disparaisse !, regardons-le avec cette incompréhensible paix !"


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire