samedi 7 septembre 2013

A nouveau la maison silencieuse, à nouveau une bruine fine qui entoure la colline d'un halo de fraîcheur, à nouveau le temps d'être avec sa vie comme un promeneur s'arrête au bord d'un ruisseau et regarde les couleurs des cailloux sous l'eau vive qui chante ! Tu te tais intérieurement, tu attends ! Retrouver ce lieu le plus profond, ce calme qui n'est pas un désert, qui n'oppresse pas c'est ce que tu aimerais ! Tu vois autour de toi des êtres qui préparent le lieu de leur envol. Toi, tu cherches un courant plus fort qui t'arrache pour toujours aux nuits d'angoisse et d'amertume ! Tes ailes n'ont plus de force. Elles ne peuvent que s'ouvrir, guetter l'aube d'un souffle, aller comme cela de clairières soudaines en chutes violentes jusqu'au jour espéré où elles n'auront plus qu'à accepter de ne pas se refermer ! Elles auront trouvé le passage que n'indique aucune carte, là où seul un total abandon est requis !


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