mardi 10 septembre 2013

Ce matin, tu marches dans la rue un peu enivré  par l'air frais. Soudain, une caresse, une douceur, une présence ! Tu lèves les yeux. Au deuxième étage d'une maison, une vieille femme a ouvert sa fenêtre en grand et se tient là debout et te sourie. Tu lui rends son sourire et tu poursuis ton chemin. Tu gardes longtemps en mémoire cette silhouette fragile, ce sourire paisible, ce visage usé, presque effacé mais sur lequel on ne lisait aucune tristesse. Ce matin, elle avait ouvert la fenêtre pour respirer, heureuse de vivre. Oui, c'est ce que tu lisais dans son sourire ! Aucune peur à l'approche de la mort !. On lisait en elle ce goût de vivre, malgré le poids des années, ce goût inextinguible ! Et derrière ces lunettes, son regard semblait dire : "Je suis déjà un peu au-delà, j'approche de la Grande Vie ! J'ai traversé bien des épreuves, mais je suis vivante et personne ne peut plus m'arracher à cette présence en moi, personne ne peut éteindre ce chant qui coule en moi et me soutient !



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire