mercredi 27 août 2014

Dénuement. Des lueurs blanches à l'horizon transforment le hêtre pourpre en boule d'ombre !
Il t'est nécessaire d'être nu devant ce pan de réel qu'encadre une fenêtre. Rien d'autre et cela dure !

La colline s'essouffle ! Tu écartes les tentures une à une. Voici ton lieu aride, rêche comme du granit !
Tu danses avec le vide, épouse le manque, comme un papillon, au sortir du cocon, défroisse ses ailes !

Le cri du silence vibre en toi, ne s'attarde pas aux effrois de la nuit !

Qui peut dormir avec cette lame qui entaille et creuse une chair toute intérieure ?


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