tableau de Anna Ancher
lundi 30 décembre 2013
Un rayon de soleil traverse la pièce, réchauffe la moitié de ton visage. Tu prends le temps d'être simplement assis à ton bureau. Tu n'évoques rien. Tu écoutes de la musique. Un rayon de soleil t'éclaire. Il desserre tes angoisses. C'est drôle cette amitié soudaine avec cette pale lumière d'hiver qui frôle ta peau, se repose sur ton épaule ! Qu'y-a-t-il d'autre en cet instant même ? Magie du réel, le soleil semble immobile ! Les deux ailes de la fenêtres sont déployées. Le ciel n'est plus que blancheur, et tu vois ta main, ton stylo qui trouve un chemin sur le papier ! "Kortez the killer" c'est le morceau de Neil Young que tu écoutes. C'est drôle aussi comme une musique peut tout transformer. Celle-ci a une force d'ouverture incroyable. Il y a une plainte, celle d'un peuple qui sera massacré, mais par delà la plainte, des êtres humains qui acceptent de tout quitter, de se donner entièrement, de se sacrifier, sans autre récompense de se perdre toujours plus profondément au cœur du réel qui est aussi mystère ! Ne plus rien retenir, tout donner, suivre l'appel du vent qui se rie des frontières, se joue des des lois et des jugements. Lorsqu'on aime, c'est pour toujours, et si ton amour s'est transformé en haine, qui donc aimais-tu ? Alors passant, passante, n'oublie pas ce rayon de soleil qui vient parfois près de toi. Il t'appelle à te perdre, à ne rien compter. Ton bonheur ne peut-être cette prison où tu t'enfermes, loin des cris des hommes !
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