Bien au-delà de ce remue-ménage, entrechoc des pensées, près d'un cri qui est aussi lumière, tu aperçois ce matin sur le cerisier dénudé, un corbeau, bec ouvert, sous la bruine froide !
...
Corbeau luisant et sans regard parce que trop loin de toi, qu'attends-tu ainsi ? Les fenêtres sont closes.
Chacun prolonge son rêve ou son baiser, pendant que les dernières feuilles sèches et presque grises tombent sous les assauts du vent, dans le désert de la ville.
Une lumière s'est allumée, une minuscule lumière sur la face terne de l'immeuble qui barre la colline. Un homme dans sa cuisine prépare son café, encore tout ensommeillé. Les nuages en cavalcade capturent les fumées des cheminées et poursuivent leur voyage.
Le cerisier a perdu son guetteur. Dans le jardin, aucune fleur n'invite le regard. C'est ainsi que vient l'hiver. Tu n'y changeras rien. En toi aussi les nuages passent leur chemin. La pluie succède à la lumière tremblante de l'automne. C'est comme une ronde qui sans cesse se renouvelle et tourne autour de toi. L'histoire qui est la tienne se déroule immanquablement. Des oiseaux aussi se sont posés sur tes épaules et se sont envolés, l'instant d'après, sans un regret.
Tout est-il songe ? Et qui donc en a écrit les grandes lignes ? et le songe reprend-il le même chemin que ceux qui l'ont précédé avant d'ouvrir les yeux ? Echappe-t-on à ce qui vient ? Quelle étoile s'est-elle arrêtée à l'aube au dessus de ton berceau et pourquoi poursuis-tu à jamais sa lumière ?
Creusement sans réponse où tu aperçois des enfants qui subissent la violence et d'autres qui trouvent refuge dans le sourire d'une mère en paix ! Gouttes de pluie de la souffrance partout qui tambourinent les toits des maisons qui se croient préservées, alors que monte la clameur ! Nulle part où aller sans croiser des visages qui sont des cris !
Tu ne veux pas sortir seul de ce rêve. Tu veux ouvrir les yeux avec d'autres regards, sentir sous ses mains un monde qui se délivre, avec d'autres mains, et embrasser la joyeuse lumière des matins où tout est encore possible !
Chacun prolonge son rêve ou son baiser, pendant que les dernières feuilles sèches et presque grises tombent sous les assauts du vent, dans le désert de la ville.
Une lumière s'est allumée, une minuscule lumière sur la face terne de l'immeuble qui barre la colline. Un homme dans sa cuisine prépare son café, encore tout ensommeillé. Les nuages en cavalcade capturent les fumées des cheminées et poursuivent leur voyage.
Le cerisier a perdu son guetteur. Dans le jardin, aucune fleur n'invite le regard. C'est ainsi que vient l'hiver. Tu n'y changeras rien. En toi aussi les nuages passent leur chemin. La pluie succède à la lumière tremblante de l'automne. C'est comme une ronde qui sans cesse se renouvelle et tourne autour de toi. L'histoire qui est la tienne se déroule immanquablement. Des oiseaux aussi se sont posés sur tes épaules et se sont envolés, l'instant d'après, sans un regret.
Tout est-il songe ? Et qui donc en a écrit les grandes lignes ? et le songe reprend-il le même chemin que ceux qui l'ont précédé avant d'ouvrir les yeux ? Echappe-t-on à ce qui vient ? Quelle étoile s'est-elle arrêtée à l'aube au dessus de ton berceau et pourquoi poursuis-tu à jamais sa lumière ?
Creusement sans réponse où tu aperçois des enfants qui subissent la violence et d'autres qui trouvent refuge dans le sourire d'une mère en paix ! Gouttes de pluie de la souffrance partout qui tambourinent les toits des maisons qui se croient préservées, alors que monte la clameur ! Nulle part où aller sans croiser des visages qui sont des cris !
Tu ne veux pas sortir seul de ce rêve. Tu veux ouvrir les yeux avec d'autres regards, sentir sous ses mains un monde qui se délivre, avec d'autres mains, et embrasser la joyeuse lumière des matins où tout est encore possible !
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