Cette incertitude te paraît être une falaise.
Le froid s'insinue dans les jointures de l'être.
Les ombres s'agrandissent près des maisons
sur la colline, qui abritent des battements de cœur
sous la lumière des lampes !
Insaisissable, la vie défile. Tu aimerais que ce téléphone dans la nuit soit un signal, mais personne n'est au bout du fil. Jamais la clarté n'est assurée. Les genoux faiblissent. Tu ne peux pas être fort. Ton courage est de te mettre à l'oeuvre, qui est ta parole propre. Plus d'échappatoire ! Devant est le couperet du gris qui te laisse démuni !
Se taire, ce serait mourir, mais parler est presque une mise à mort ! Il te reste à peine un rayon de soleil !
Ni victoire, ni défaite !
Dans cette traversée
qui se prolonge,
seul un battement obscur
te guide qui n'appartient
à personne d'autre !
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