Tu te tiens en silence, tu essayes de comprendre cette alternance d'ombres et de lumières. Encore ce matin, une fille marchait devant toi, les yeux rivés au sol, presque titubante, les épaules basses, comme accablée par une menace invisible ! Et plus loin, des branches couvertes de pêches dépassaient de la clôture d'un jardin !
Une mère de famille faisait traverser trois jeunes garçons qui s'apprêtaient à jouer dans le parc. "Quand vous avez fini, pour traverser, vous m'appelez !" Et le plus jeune se tournait vers elle, en lui lançant un merveilleux sourire plein de tendresse ! Est-ce ainsi que nous vivons ? Toujours, autour de nous la possibilité de l'abîme, celle de baisser les bras, celle de se laisser engloutir ! Mais aussi celle de choisir d'accueillir la vie, de la magnifier, de la remercier ! Ainsi tu es libre, rassasiant ta conscience de beauté ou la menant peu à peu en un lieu de torture ! Oui, tu es libre et le silence du soir
n'est pas vide. Dans cette conscience d'être, tu choisis la paix !
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