mardi 3 février 2015

Pauvre pour laisser être,
voilà que tout se dégage.
la pente de la rue, si pénible à gravir, glisse sous les souliers.
Plus d'angoisse qui rôde dans l'ombre !
Les arbres sont des tâches d'encre de chine
qui se diffusent sur la page grise du ciel.
Des traces de blanc parsèment les toits. le soleil nettoie. Netteté de la neige, de son drap qui a bordé la ville endormie ce matin.
Livré à la bise qui s'est réveillée, le silence pardonne les pensées inutiles.
Cela est, coup de marteau sur l'enclume !
le froid a vertu d'éveil et la nuit glaciale
est aussi un refuge pour accèder à soi-même !


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