car on ne marche jamais seul !...
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Une colombe posée sur la branche du cerisier
prend son temps.
Un regard à gauche,
un regard à droite,
puis elle disparaît.
L'arbre n'a rien gardé de son passage.
le noisetier bouge imperceptiblement,
comme si lui se souvenait de son envol.
De ta fenêtre tu regardes les arbres nus.
Quelle absence défient-ils ainsi ?
Et ces nuages, sont-ce les mêmes
que l'année dernière qui défilent dans ce ciel d'hiver ?
Est-ce bien toi qui écrit encore ?
Quelle question pourra ouvrir un chemin
dans cet après-midi morne ?
Tu vois du gris partout, mais n'y-a-t-il pas
du bleu qui palpite, comme une simple voix humaine
suffit parfoit à sentir une chaleur au fond de soi ?
Ce serait trop facile de fermer la seule fenêtre
où se reflètent des lueurs qu'un désir invincible attise.
Cette lumière n'est peut-être que ton attitude.
Peut-être n'est-elle pas autre chose
qu'un visage qui veut voir et qui pour cela
garde les yeux ouverts dans l'obscurité qui le cerne ?
C'est comme si tu prenais soin d'un oisillon tombé du nid.
A qui s'adressent ces mots sinon à celui ou celle
qui cherche à être vraiment ?
Et si finalement tout commençait
par un non décisif à la prison
où l'on se complait dans ses chaînes ?
Non, tu ne reviendras pas en arrière
même si devant toi aucun horizon n'apparaît.
Aucun lien ne pourra mantenant te retenir.
Tu écris tes mots comme on s'enfonce
dans un sous-bois de ronces
et de branchages inextricables.
Dans ta main, il n'y a pas un stylo, mais une mâchette.
Tu ne peux pas faire autrement dans ce labyrinthe.
Tu te frayes des accès là où il n'ya pas d'issue,
et tu continues même si tout se referme.
Tu franchis des murs qui vacillent d'un coup d'épaule.
Tu pousses des portes qui s'ouvrent
toutes seules comme par miracle.
Tu lèves le camp quand les clairières s'assombrissent
et si tu perds une étoile, tu en retrouves une autre
juste au moment où la nuit se glissait sous ton manteau.
Tu recroises parfois tes traces et tu désespères de tourner en rond
jusqu'au moment où un oiseau apparaît
et te guide plus loin là où toute empreinte s'est effacée.
Tu ne vois rien, mais tu vois bien que tu marches,
même si parfois tu rampes et te traînes.
Non ! accroche-toi !
Souviens-toi, tu n'es pas une larve.
Tu ne sais pas qui tu es,
mais tu n'es pas cela !
Tu es en marche.
Tu es celui qui marche,
qui aiguise son cri dans la forêt muette.
Tu es la dernière braise qu'emporte un vent inconnu
et qui ne doit pas s'éteindre.
Tu ne veux pas dire oui à la mort
qui sait si bien se farder.
Tu ne veux pas être mené à l'abattoir des jours sans âme !
Tu résistes !
Une colombe posée sur la branche du cerisier
prend son temps.
Un regard à gauche,
un regard à droite,
puis elle disparaît.
L'arbre n'a rien gardé de son passage.
le noisetier bouge imperceptiblement,
comme si lui se souvenait de son envol.
De ta fenêtre tu regardes les arbres nus.
Quelle absence défient-ils ainsi ?
Et ces nuages, sont-ce les mêmes
que l'année dernière qui défilent dans ce ciel d'hiver ?
Est-ce bien toi qui écrit encore ?
Quelle question pourra ouvrir un chemin
dans cet après-midi morne ?
Tu vois du gris partout, mais n'y-a-t-il pas
du bleu qui palpite, comme une simple voix humaine
suffit parfoit à sentir une chaleur au fond de soi ?
Ce serait trop facile de fermer la seule fenêtre
où se reflètent des lueurs qu'un désir invincible attise.
Cette lumière n'est peut-être que ton attitude.
Peut-être n'est-elle pas autre chose
qu'un visage qui veut voir et qui pour cela
garde les yeux ouverts dans l'obscurité qui le cerne ?
C'est comme si tu prenais soin d'un oisillon tombé du nid.
A qui s'adressent ces mots sinon à celui ou celle
qui cherche à être vraiment ?
Et si finalement tout commençait
par un non décisif à la prison
où l'on se complait dans ses chaînes ?
Non, tu ne reviendras pas en arrière
même si devant toi aucun horizon n'apparaît.
Aucun lien ne pourra mantenant te retenir.
Tu écris tes mots comme on s'enfonce
dans un sous-bois de ronces
et de branchages inextricables.
Dans ta main, il n'y a pas un stylo, mais une mâchette.
Tu ne peux pas faire autrement dans ce labyrinthe.
Tu te frayes des accès là où il n'ya pas d'issue,
et tu continues même si tout se referme.
Tu franchis des murs qui vacillent d'un coup d'épaule.
Tu pousses des portes qui s'ouvrent
toutes seules comme par miracle.
Tu lèves le camp quand les clairières s'assombrissent
et si tu perds une étoile, tu en retrouves une autre
juste au moment où la nuit se glissait sous ton manteau.
Tu recroises parfois tes traces et tu désespères de tourner en rond
jusqu'au moment où un oiseau apparaît
et te guide plus loin là où toute empreinte s'est effacée.
Tu ne vois rien, mais tu vois bien que tu marches,
même si parfois tu rampes et te traînes.
Non ! accroche-toi !
Souviens-toi, tu n'es pas une larve.
Tu ne sais pas qui tu es,
mais tu n'es pas cela !
Tu es en marche.
Tu es celui qui marche,
qui aiguise son cri dans la forêt muette.
Tu es la dernière braise qu'emporte un vent inconnu
et qui ne doit pas s'éteindre.
Tu ne veux pas dire oui à la mort
qui sait si bien se farder.
Tu ne veux pas être mené à l'abattoir des jours sans âme !
Tu résistes !
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