Quelles histoires se racontent deux mouettes
sur le sable gris de l'estuaire ?
Tu ne rêves pas.
Elles papotent tranquillement.
Que sait-on de ce qui les unit ?
sur le sable gris de l'estuaire ?
Tu ne rêves pas.
Elles papotent tranquillement.
Que sait-on de ce qui les unit ?
Cet après-midi, tu essayes de photographier
une mouette en plein vol.
Il y a quelque chose d'étrange.
Elle n'apparaît jamais dans l'objectif.
Elle glisse devant toi silencieuse,
sans un mouvement d'ailes
dans le sens contraire du vent.
Elle habite son monde.
Un appareil photo ne sert à rien.
les mouettes prisonnières d'une image
ne sont plus de vraie mouettes.
une mouette en plein vol.
Il y a quelque chose d'étrange.
Elle n'apparaît jamais dans l'objectif.
Elle glisse devant toi silencieuse,
sans un mouvement d'ailes
dans le sens contraire du vent.
Elle habite son monde.
Un appareil photo ne sert à rien.
les mouettes prisonnières d'une image
ne sont plus de vraie mouettes.
Le long de la plage marchent
beaucoup de couples âgés.
Certains se parlent. D'autre déambulent
regardent des enfants brunis qui s'ébattent
sur des rochers ocres.
"Est-ce ainsi que les hommes vivent",
déambulant, s'alourdissant
jusqu'à se tasser sur une chaise,
et se recroqueviller dans un lit ?
beaucoup de couples âgés.
Certains se parlent. D'autre déambulent
regardent des enfants brunis qui s'ébattent
sur des rochers ocres.
"Est-ce ainsi que les hommes vivent",
déambulant, s'alourdissant
jusqu'à se tasser sur une chaise,
et se recroqueviller dans un lit ?
Enlisement !
L''air marin a d'autres senteurs que
celle des algues qui pourrissent,
des senteurs qui fouettent l'âme,
où il fait bon se perdre.
Chacun marche avec un océan à ses côtés.
Tu veux épouser la mouette qui ne fait plus d'effort pour voler.
Tu es sur le pont d'un voilier
qui quitte les berges rassurantes de l'estuaire.
celle des algues qui pourrissent,
des senteurs qui fouettent l'âme,
où il fait bon se perdre.
Chacun marche avec un océan à ses côtés.
Tu veux épouser la mouette qui ne fait plus d'effort pour voler.
Tu es sur le pont d'un voilier
qui quitte les berges rassurantes de l'estuaire.
Si la mer est salée, ce n'est pas pour rien.
Quelque chose brûle en elle.
Elle veut t'arracher à un mensonge.
Cela peut être âpre de le découvrir,
mais le vent est là qui attrape ta respiration au vol
pour s'y faire une place.
Tu sens qu'il pénètre en toi,
qu'il veut te partager un secret.
Tu ne peux plus te contenter d'être ce que tu n'es pas.
Quelque chose brûle en elle.
Elle veut t'arracher à un mensonge.
Cela peut être âpre de le découvrir,
mais le vent est là qui attrape ta respiration au vol
pour s'y faire une place.
Tu sens qu'il pénètre en toi,
qu'il veut te partager un secret.
Tu ne peux plus te contenter d'être ce que tu n'es pas.
Partout des hortensias bleus, rouges, mauves, violets, blancs
dégoulinent des murs en boules énormes.
Cette profusion t'étonne.
Tu sais qu'elle est liée à une terre acide.
Mais peut-être y-a-t-il plus que cela ?
Peut-être certains se cachent derrière toutes ces couleurs
d'un appel trop fort ?
dégoulinent des murs en boules énormes.
Cette profusion t'étonne.
Tu sais qu'elle est liée à une terre acide.
Mais peut-être y-a-t-il plus que cela ?
Peut-être certains se cachent derrière toutes ces couleurs
d'un appel trop fort ?
Peut-être est-ce difficile de vivre
avec la courbure de l'horizon à sa fenêtre,
avec les embruns qui se glissent sous les portes,
avec les mouettes qui se rient des clôtures,
des haies, des lourds portails de granit ?
Les hortensias débonnaires et généreux rassurent.
"Laisse-moi dormir la mer,
j'irai au large quand on m'emportera au cimetière !"
avec la courbure de l'horizon à sa fenêtre,
avec les embruns qui se glissent sous les portes,
avec les mouettes qui se rient des clôtures,
des haies, des lourds portails de granit ?
Les hortensias débonnaires et généreux rassurent.
"Laisse-moi dormir la mer,
j'irai au large quand on m'emportera au cimetière !"
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