Ce matin, tu descends de ta colline et le ciel t'attrapes, tu ne sais pas pourquoi ! Vastitude seulement ! Comme si tout se mettait à respirer, et toi tu étais au coeur de cette respiration ! Oui, la vie est vaste, la vie est large ! En arrivant au carrefour d'une rue passante, tu as regardé toutes ces personnes enfermées dans leur habitacle d'acier, et tu repensais au ciel, à la présence et à la vérité éclatante de ces nuages du matin et tu as pensé que sans cesse nous nous rognons les ailes, que nous préférons nos enfermements à l'appel du ciel !
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